Les périples photographiques dans les villes d’Europe et l'expérimentation des installations ont suscité chez moi le désir de revenir à la pratique de la peinture en représentant divers aspects du paysage urbain et des gens dans la ville. Ces voyages m’ont inspiré les sujets sur lesquels je travaille aujourd’hui. De 2016 à 2020 j’ai peint une série de portraits de gens assis au bord du canal de l’Ourcq, lieu de détente, de contemplation ou de méditation. Je me suis intéressée au rapport entre la géométrie du paysage et les figures humaines où l’horizontalité du quai contraste avec la verticalité des corps, et délimite nettement l’espace «vide» de l’eau où le regard se perd vers un au-delà propre à chacun.