L’ensemble des tableaux de Ruben présenté sur le site forme une symphonie visuelle où nature, architecture et scènes du quotidien se mêlent dans une palette vibrante et expressive. Le style dominant est impressionniste, enrichi de touches post-impressionnistes et parfois expressionnistes, avec des empâtements visibles et une gestuelle libre. Les fleurs — pivoines, roses, hortensias, coquelicots — y sont omniprésentes, célébrées pour leur vitalité et leur fragilité. Les paysages urbains et les intérieurs fleuris évoquent une douceur de vivre, entre mémoire et lumière. On y retrouve l’influence de Monet pour la lumière, de Van Gogh pour la matière, de Bonnard pour l’intimité colorée, et de Matisse pour les motifs décoratifs. Chaque toile semble capter un souffle, une émotion fugace, un instant suspendu. Les objets familiers deviennent poétiques, les rues désertes vibrent d’une présence silencieuse. C’est une peinture du sensible, du vivant, du contemplatif. Elle invite à ralentir, à regarder, à ressentir.

Ruben Vardanyan, né en 1951 à Erevan, en Arménie, est un artiste multidisciplinaire et un scénographe reconnu. Très jeune, il intègre l’école d’art Terlemezyan, puis perfectionne son talent à l’Académie d’État des Beaux-Arts, où il obtient le diplôme de scénographe de théâtre et de cinéma. Au fil de sa carrière, il conçoit les décors de nombreuses productions théâtrales et télévisées, s’illustrant notamment sur des œuvres de Brecht, Labiche et Eduardo de Filippo. De 1998 à 2001, il occupe le poste de scénographe en chef au théâtre Papazyan de Stepanakert.
Parallèlement à sa carrière artistique, Ruben Vardanyan partage sa passion en enseignant le dessein, la peinture et la composition artistique, notamment à l’Institut d’État du théâtre et du cinéma d’Erevan, où il œuvre encore aujourd’hui.
Peintre accompli, il consacre une grande partie de sa vie à la création picturale. Ses œuvres, empreintes de profondeur et d’émotion, ont été exposées en Arménie et au-delà, témoignant de son riche univers artistique et de sa sensibilité.